Recherche d'un lit, d'un village et de... réconfort

[suite du lac, réservé à Eïline en premier]

Sans chercher plus loin dans l'interprétation des larmes de la demoiselle, Joseph suivait l'avocate à pas de loup, non pas pour se faire discret mais pour pouvoir entendre les sons sortant de sa bouche, pour vérifier qu'elle ne pleure plus. Il la trouvait de plus en plus sympathique, surtout lorsqu'elle était en détresse ou complètement destabilisée. Elle était vulnérable et, même si ce n'était pas agréable pour elle, son orgueil en prenait un coup. Joe pensait qu'elle regardait les gens de moins, elle était plus disposé à être gentille. Il suivait ses pas, étant presque à la même hauteur qu'elle. Ils rejoignirent bien vite un ruisseau qui coulait lentement et dans un bruit sourd de frottement d'eau. Ce bruit donna à Joe une envie de faire pipi assez intense et il tenta veinement de se retenir.

Ils marchèrent encore un peu, longeant la rivière. Sur son passage, le jeune homme regardait les fleurs et la végétation qui poussaient en abondance autour du courant d'eau. Il aperçut même une libellule qui voletait dans les roseaux. il faisait attention de ne pas écraser les magnifiques fleurs rouges qui défilaient sous ses pieds. Eïline, elle semblait plongée dans ses pensées et il comprit qu'automatiquement, elle n'engagerait pas la conversation. Lui non plus n'osait pas après ce qui c'était passé mais il faut avouer qu'il trouvait l'endroit un peu désert et le silence le rendait un peu mort. De plus la nuit qui allait bientôt tombée, faisait taire les oiseaux et déposé un voile lugubre sur cette forêt qui aurait pu être absolue charmante. l'esprit de Joseph voyageait dans cette nature abondante qu'il adorait par dessus tout. jamais on aurait trouvé cela là d'où il venait. il adorait cet endroit, c'était le paradis.

Il hésita un moment puis commença à parler.

"tu crois qu'on atteindras pas un village avant la nuit?"

Il imaginait combien se serait dur pour elle et pour lui de devoir dormir l'un près de l'autre pour ne pas mourir de froid. il imaginait vraiment que ce serait très difficile et très... perturbant pour les deux jeunes gens. Enfin, surtout pou Eïline. Lui, il s'en fichait pas mal et ce n'était pas la première fois qu'il se prenait un vent, ni qu'il faisait des galipettes dans la terre. Enfin, dans la terre, si peut être, c'était la première fois, mais avec une fille, il était pas mal calé là dessus. Il sourit repensant à ses conquête et attendit la réponse de la demoiselle.

C'était bien un ruisseau qu'ils avaient atteint. Eïline trouvait l'endroit... charmant, enfin pour le peu qu'elle puisse encore avoir ce genre de ressentiment dans l'état où elle était. Elle regardait le sol, évitant, tout comme Joseph, d'écraser les fleurs sur le sol. Tandis qu'elle marchait sur la terre devenue mousse elle ne pouvait s'empêcher de sentir un changement majeur au sein même de son attitude. Cet endroit lui fit alors penser à l'exclamation du jeune homme lorsqu'il avait parlé de la verdure et de l'abondance de celle ci. La jeune femme elle avait cassée son enthousiasme car elle ne se souciait absolument pas de ça. Cette nature lui apparut sous une nouvelle forme qu'elle ne sut expliquer. Alors le jeune homme posa une question. Eïline s'arreta et se tourna vers lui.

"Je n'en sais rien.. Je ne crois pas." Avoua t-elle d'une voix basse et peu sûre d'elle.

Elle regarda autour d'elle.

"Marcher dans cette forêt la nuit tombée pourrait être dangeureux." Rajouta t-elle en faisant allusion aux bêtes sauvages.

Dans sa phrase elle insinuait qu'il serait plus sage de s'installer ici, près du ruisseau et d'y passer la nuit. La jeune femme s'approcha de l'eau et s'accroupit. Elle effleura la surface mouvante liquide du bout des doigts et se mouilla le visage pour ensuite boire.

Le jeune homme vit Eïline se retourner vers lui, cela faisait un petit moment qu'elle éviter son regard mais maintenant c'était fait. Ses yeux étaient encore brillants à cause des larmes et cela lui donnait quelque chose de plus vivant dans le regard. Il cessa de regarder ses yeux pour ne pas tomber dans l'extase de voir les changements de la demosielle. il n'avait pas trop envie qu'elle voit ça. Elle lui répondit calmement et pendant qu'elle se mouiller le visage, il lui dit, peu rassuré:

"Oui mais rester dormir dans cette forêt, c'est pas top non plus..."

Il se sentait mal. Il aimait cette abondante forêt mais les bêtes sauvages ainsi que tout ce qui allait avec, les bruits, les ronflements étranges et tout le stress mélé à ça, ne lui faisait pas trop envie. peut être était il peureux? Non, il avait juste le préssentiment qu'il passerait une nuit plutôt agitée et peu revigorante. Il songea alors qu'elle avait sans doute raison et n'alla pas chercher plus loin, faisant un signe de tête comme quoi il était d'accord et qu'il se plierait à cette contrainte.

Il ôta ses chaussures et glissa ses pieds endoloris dans l'eau fraîche de la rivière. Elle lui apporta un réconfort extrème et l'envie de s'y baigner. Bien sûr, elle était trop petite mais il était comme ça, impulsif. L'eau monta jusqu'à ses genoux puis il attendit un peu, regardant le soleil disparaitre peu à peu du sommet des arbres. Il sourit d'exalte puis sortit de l'eau, installant ses pieds entre deux fleurs pour qu'ils sèchent. Il songea à un bon repas puis n'y fit plus gaffe lorsquil fit la jeune fille, il lui sembla qu'elle reprenait des couleurs et il en fut ravi.

"Ca va mieux?" Demanda-t-il un peu timidement

Elle tourna son visage mouillé inquiet vers Joseph lorsqu'il parla à nouveau des désagréments que signifiaient dormir ici. Après tout ils n'avaient tout simplement pas le choix et il fallait le recconnaitre, il étaient tout deux fatigués, non pas à cause de ce qu'ils avaient fait mais à cause de la marche. Eïline se sentait à nue devant lui, son espèce de carapace et voila froid semblait s'être brisée et elle n'arrivait pas à la reconstruire. C'était sans doute ce qui la rendait plus sympathique.

Elle suivit du regard le jeune homme lorsqu'il rentra dans l'eau. L'eau était fraiche mais cela ne semblait pas le déranger. Il faisait nuit maintenant et ils ne voyaient plus grand chose. Eïline ne percevait plus beaucoup le jeune homme hors de l'eau. Elle entendit alors sa voix, douce et chaleureuse. La jeune femme leva la tête en sa direction et répondit faiblement d'une voix nouvellement douce.

"On dirait.. oui."

Un léger sourire s'afficha sur son visage. En quelque sorte, elle se sentait bien et en même temps toujours un peu troublée. Eïline se releva et tenta de retrouver Joseph qu'elle ne voyait plus à cause de l'obscurité.

"Où es-tu?" Demanda t-elle d'une voix mal assurée en avancant à taton.

Elle buta contre quelque chose. Une masse vivante et chaude. Elle venait de buter contre le torse nu de Joseph. La jeune femme recula quelque peu génée et retira la chemise du jeune homme qui était sur ses épaules. Elle tendit sa main et celle ci atteint l'épaule du jeune homme, elle se retira et glissa le long de son bras pour atteindre sa main. Là elle lui remit la chemise et dit d'une voix plus faible comme si elle avait peur qu'on l'entende.

"Il faudrait faire du feu peut être..."

Josephsentit une masse toucher son torse nu puis glisser sur son épaule et le long de son bras. Eïline lui remit sa chemise qu'il s'empressa de remettre sans plus de cérmonie. Maintenant, ce fut à son tour d'être gêné face à la demoiselle qui toucher sa peau de ses doigts fins. Tout ce qu'ils avaient faits lui revint. C'était bien quand même, surtout quand elle lui avait mordiller l'oreille. Elle avait été très douée et d'une malice incroyable. Il pensa qu'il était le seul homme à savoir ce qui se cacher sous cette carapace et il en fut très heureux. Joesph, l'homme qui a percé à jour la jeune Eïline! Il ne cessa de sourire en pensant à la jeune fille qui devait être un peu mieux après ce qu'elle lui avait répondu. Puis elle avait parlé de feu.

*Du feu...*

Il trifouilla dans sa poche et tout heureux il en sortit un paquet d'allumettes.

"Bon, elles ont prit l'eau mais ça devrait aller..."

Il en sortit une et la frotta contre le ruban marron du côté du paquet. une étincelle se forma puis plus rien. il la refrotta mais cela ne donna pas plus de résultat. A la troisième fois, il la brisa en deux.

"Merde" souffla t il

Il en sortit une autre puis fit de même. Celle ci s'embrasa tout de suite éclairant le visage d'enfant de Joseph. Il vit au loin les yeux de Eïline et sourit. Il tâta au sol un morceau de bois tout en tenant l'allumette qui lui brulait les doigts. Il la posa sur un tas de brindilles et un petit feu se déclara. Il en fut heureux et raviva leur petit feu avec d'autr feuilles et morceaux de bois. Il souffla doucment dessus et voici un feu tout à fait charmant qui s'installa. Il sourit et regarda la demoiselle.

"Voici votre feu très chère!"

Il s'assit tout à côté et passa se mains tout près pour se réchauffer. L'endroit était plutôt sympathique et plus rien ne semblait pouvoir leur arriver avec ses flammes qui dansaient près du ruisseau. Bon, elles n'étaient pas très grandes mais c'était déjà ça...

Eïline dans le noir s'imaginait toute sorte de chose, à vrai dire elle avait un peu peur et la présence de Joseph lui était très rassurante. Rien que le fait d'entendre sa voix et sa respiration avait le don de la calmer. Cet endroit lui était totalement inconnu et elle n'avait pas l'habitude de se retrouver dans la forêt la nuit, à vrai dire elle n'était jamais allée camper!
Elle entendit le bruit du frottement d'une allumette contre la boite de celle ci. Une faible lueur s'alluma l'espace de quelques secondes pour s'éteindre. Joseph semblait avoir du mal car il ne parvint à son but qu'au bout de la troisième allumette. Il réunit quelques bout de bois heuresement secs et réussit à former un petit feu qui après l'avoir nourrit finit par être suffisant. Le visage de la jeune femme s'éclaira, c'était le cas de le dire vu la lumière, et un sourire soulagé apparut sur son visage.

L'ambiance était particulière et elle décida de s'assoir en tailleur près du feu pour se réchauffer. Son regard se perdit dans les flammes dansantes. Une nouvelle expérience s'ouvrait à elle. Elle n'avait encore jamais vécut ça et c'était assez excitant. Seul le crépitement des flammes se faisaient entendre. Sa chaleur était agréable.

"Jespère qu'il n'y a pas de bêtes sauvages.." Dit à voix basse la jeune fille.

Eïline ne pouvait s'empêcher d'avoir un peu peur en entendant les bruits autour d'elle, certes discrets, mais si indefinissables qu'elle en avait peur. Elle osait à peine détourner son regard de la lumière de feu et approcha ses mains pour se réchauffer. Combien de temps ce maigre feu tiendrait-il? Lorsqu'il s'éteignerait ils seraient contraint de s'endormir. La jeune femme se demanda alors soudainement l'heure qu'il pouvait bien être. Enfin tout ça pour dire que contrairement à Joseph ces pensées ne voguaient pas vers le passé et que ce qu'il s'était passé ne la turlupinait pas pour le moment... Elle fut décue qu'il ne réponde, elle avait l'impression qu'il l'ignorait ou bien qu'il ne souhaitait plus lui parler. Elle pensait alors qu'il avait autant de raison de lui encore qu'elle avait de lui en vouloir également. Sa phrase, enfin plutôt ses questions la surprirent.

Eïline leva les yeux vers le jeune homme dont elle distinguait les prunelles à travers l'obscurité. Son regard se fit appeuré puis confus.

"Pourquoi.. Pourquoi dis-tu ça?" Demanda t-elle d'une voix faible et à l'intonnation grave.

Elle voulait qu'il cesse d'en parler, qu'ils n'en parlent plus jamais. N'avait -il pas eu honte lui aussi? Il rajouta que c'était humain, tout a fait normal mais même, ce n'était pas de cette façon qu'ele avait imaginé les choses. Il y avait d'autres façons de le faire... Une autre personne peut être, pas sur un coup de tête, pas à cause d'un désir incontrolable à cause qu'elle le réflénait depuis toujours. Dans ces cas là, le premier venu qui aurait osé s'aventurer sur ses lèvres aurait provoqué le même résultat et c'était justement ce qu'elle redoutait et ce don elle avait honte. Son regard se fit plus dur.

"Non ce n'est pas normal. Tu le sais toi aussi. Ca aurait put être n'importe qui d'autre.. Je ne suis même pas capable de me contrôler et en faisant ça je t'ai blessé tout comme je me suis blessée."

Eïline se leva, elle ne comptait ni pleurer ni lui crier dessus. Elle était triste, cela se sentait. Triste comme si quelque chose d'inévitable allait se produire et qu'elle redoutait.

"Je vais me coucher." Précisa t-elle sans cérémonie en s'écartant du feu pour s'allonger non loin sur un tas de mousse. Elle se recroquevilla sur elle même pour ressentir un peu de chaleur.

(O_O mais c'est qu'il fait des rêves cochons! Coquin x3 )

Eïline ferma les yeux et tenta de s'endormir, chose à la fois peu ardue et à la fois très aisée. Elle était troublée et épuisée. Enfin la fatigue eut raison d'elle et la jeune femme s'endormit pour plonger dans un profond sommeil réparateur. Elle rêva alors qu'elle se trouvait avec un homme dont elle n'arrivait à distinguer le visage. Celui ci lui tendait sa main avec un sourire charmant. Eïline hésitait puis elle s'embarquait avec lui sur un bateau flottant sur une rivière calme et brillante. Là les deux jeunes gens s'enlacaient dans une grace infinie et ils se retrouvaient sur le pont du bateau, seuls, l'un sur l'autre, leurs corps nus s'entrelacaient, elle ne voyait que ce qu'il se passait au dessus de la ceinture mais cela avait le don de réchauffer son corps tout entier. Elle se mordit la lèvre puis soudain tout devint flou et il y eut un gros zoom sur la scène. Eïline recconnut son visage puis celui de Joseph apparut, baigné de sueur, embrassant sa chair frémissante.

La jeune femme se réveilla tout en sueur en ouvrant brusquement les yeux mais sans bouger. Elle n'entendait plus le crépitement des flammes et il faisait encore bien nuit. Soudain elle entendit un léger cris derrière elle, un peu plus loin. Elle recconnu la voix de Joseph et n'osa bouger. Elle fit semblant d'être encore endormit tandis qu'il rallumait le feu. Son rêve ne cessait de se répéter en boucle et il l'avait considérable troublé. Ils ne l'avaient pas fait instinctivement, elle sentait qu'il y avait eut autre chose lorsqu'elle revoyait son visage comblé et celui du jeune homme embrassant son front, ses joues, ses lèvres comme s'il voulait l'embrasser toute entière au plus profond de son âme. Eïline à présent gardait les yeux ouverts sauf qu'elle était sur le côté et qu'elle faisait dos au garçon. Ses yeux s'habituèrent quelque peu à l'obscurité et elle ne réusissait pas à s'endormir. La jeune femme inspira doucement mais profondément et un souffle s'echappa de ses lèvres.

"Joseph..."

Elle ferma fort les yeux et attendit.

Eïline entendit alors la réponse du jeune homme, il ne s'était pas endormit, il ne dormait pas. Elle paniqua l'espace que quelques secondes se rapellant pourquoi elle l'avait appelé. Elle avait toujours les yeux ouverts dans le noir et elle entendait le léger crépitement des flammes derrière elle. La jeune femme bougea légèrement de sorte de rapprocher ses jambes de son corps et une nouvelle fois elle dit tout bas.

"Est-ce que tu me détestes?"

Elle ne dit rien d'autre et ne bougea pas toujours pas. Peut être en entendant ça le jeune homme se rendormirait trouvant sa question totalement stupide et Eïline n'aurait plus qu'a faire de même, essayant d'oublier définitivement ce qui s'était passé. Ses doigts effleurèrent la mousse fraiche et elle appuya sa main doucement dessus pour sentir le moelleux de celle ci.

(tu me stresses avec tes réponses à demi sympa =.= elle l'enerve maintenant? >_< lool)

Eïline avait envie de disparaitre dans l'immensité du ciel qu'elle regardait à présent. La réponse du jeune homme vint assez vite, après qu'il se soit remit sur le dos. Il la trouvait étrange et elle l'enervait mais il ne la detestait pas. Elle ne savait trop quoi penser, elle n'avait rien envie de penser. La jeune femme à présent caressait la mousse de ses deux mains, appréciant la fraicheur de celle ci. Elle était toujours allongée sur le côté, les yeux ouverts, son esprit ouvert. Ils étaient là les deux à chuchoter et c'était assez amusant. La jeune femme se retourna enfin à sa dernière phrase. Elle roula simplement pour se retrouver sur le côté mais de sorte de voir Joseph qui lui regardait les étoiles. Son regard bleu parcourut le corps du jeune homme puis il se posa un moment sur les flammes prètes à mourrir.

La jeune femme se glissa jusqu'au feu et y déposa un bout de bois pour le raviver ce qui eut son effet. Elle s'était légèrement redressée, à présent sur ses genoux. Eïline avanca alors à quatres pattes en se guidant grâce à la faible lumière et elle arriva à côté de Joseph. Elle le regarda longuement puis avec douceur elle posa sa tête sur le torse du jeune homme et se blottit contre lui. Elle ressentit alors instantanément la chaleur que lui procurait son corps. Elle se souvenait de cette chaleur et cela la rassurait. Elle eut un léger sourire doux.

"C'est vrai.. Je devrais te détester et tu n'es pas du tout mon genre d'homme." Dit-elle sans bouger.

Elle pouvait presque entendre le coeur du jeune homme battre sur sa poitrine et elle sentait son ventre se soulever au rythme de sa respiration. C'était agréable, rassurant, nouveau. Eïline tourna alors la tête de sorte de voir le visage du jeune homme. Elle plongea ses yeux dans les siens, sa tête toujours posée sur la chemise entrouverte du garçon. Elle trouvait la situation certes étrange mais normale. Elle n'était nullement génée...

(niaaa mais c'est qu'elle s'extravertie la petite!! Et moi tu me soule avec tes gestes bizarre...)

Joseph regardait les étoiles et sentit un froissemnt de vêtements. Ce devait être Eïline qui se levait enfin au lieu de tourner le dos au jeune homme. Celui ci ne bougea. Puis, quand il la sentit se lever, il tourna légèrement la tête afin de voir ce que faisait la demoiselle dans les moindres détails. Elle était proche de lui cette fois ci et il voyait sa robe reluir avec les douces flammes. Ce feu n'était pas grandiose, certes, mais il fallait tout de même convenir qu'il était bien pratique. Il suivit du regard les gestes de Eïline qui s'approchait doucement de lui, à quattre pattes. on aurait dit qu'elle commençait à être plus expressive dans ses paroles et dans ses gestes.

"Ah!"

Voilà tout ce qu'il put dire lorsqu'il sentit la jeune fille poser sa tête sur le torse à demi nu de Joe. Il la regarda très étonné et se dit que finalement, son caractère lui échapper complètement. Elle passait de la sainte nitouche imcapable de toucher un homme à une douce personne qui vint d'elle même se blottir contre Joseph. Il ne dit rien puis plissa les yeux et sourit. Elle avait répondu à l'affirmative ce que le jeune homme avait dit mais on snetait un ton amusée dans sa voix. Elle ne l'aimait pas mais elle veait se frotter à lui. Sans bouger, les bras toujours sous sa tête, il regardait à nouveau les étoiles.

Un moment passa avant qu'il ne dise:

"Tu sais que tu es vraiment très bizarre comme fille?"

Puis, il passa sa main dans les cheveux bleus de la demoiselle et avec beaucoup de doigté, il lui caressa la chevelure et la tête.

(Elle vient pas non plus se frotter à lui =.= confond pas avec un chat! lol Quels gestes?! lol)

Fallait-il toujours y avoir une raison pour venir rechercher un peu de chaleur? Pour l'instant ses gestes n'avaient rien de déplacés, cela aurait très bien pu être une petite soeur voulant chercher du réconfort et de la chaleur chez son grand frère, bon c'est vrai qu'elle ne voyait pas les choses de cette façon mais une autre personne aurait très bien confondre. Eïline entendit sa phrase et leva les yeux vers lui. Elle eut une mine faussement vexée.

"Je suis pas bizarre!.."

Voila qu'elle faisait dans... le rire..? Non en fait elle était de nature effrontée... Mais bon il fallait avouer qu'on avait du mal à suivre son raisonnement et qu'elle donnait l'impression d'être totalement partie en sucette ce qui n'était bien heuresement PAS le cas. C'était autre chose.. Eïline ferma les yeux et ne les rouvrit pas lorsqu'elle sentit la main du jeune homme parcourir sa chevelure. Jamais encore elle n'avait ressentit cette sensation car jamais personne ne l'avait caliné de la sorte et c'était agréable, très reposant. Si elle avait été un chat elle se serait mit à ronronner. Pendant un instant elle parut endormit car elle ne bougeait plus.

Le temps passa, elle ne put dire si ca avait été long ou pas mais le feu finit par s'éteindre et la seule et faible lumière qui les éclairait n'était plus là. Surprise la jeune femme redressa la tête en direction du feu, là où il y avait de la lumière mais elle ne fit rien. Elle s'allongea et posa sa tête sur le sol à côté de Joseph, son regard vers lui, sans doute posé sur son cou. La jeune femme souffla alors d'une voix qui résonnait innocemment:

"J'ai peur.."

(ben je croyais qu'elle supportait pas le contact avec un homme et là elle vient carrément se mettre sur Joseph!!)

Joseph bailla une fois encore tout en caressant les cheveux bleus de la jeune fille. Il la sentait tout près de lui et il en était très heureux car cela lui faisait une présence agréable et chaude sur le corps. Il la touchait comme le ferait un frère. Il avait l'impression d'avoir une couette et ce la le fit sombrer lentement dans un sommeil profond. Il entendit juste les quelques mots de la demoiselle avant de s'endormir comme un bébé. Sa main relacha son étreinte et tomba sur son torse. Il sentait le parfum humide de la nuit et de la rivière puis se mit à rêver.

Son rêve fut plus doux. Il se trouvait sur un immense bateau de pirates et voguait toutes voiles devant, en habits de capitaine. Il avait fier allure et semblait connaître ses responsabilités par coeur. Il marchait entre les matelots et leur donnait des ordres bien précis. C'était un bon pirate qui restait humble de lui même, le regard vers l'horizon, concentré. Puis, des êtres horriblement malfaisants avancèrent vers son bateau très rapidemment. Ils avaient fait prisonnière une charmante demoiselle qui ressemblait très étrangement à Eïline. Une bataille s'en suivit où il sortit vainqueur avant de sauver des griffes des abominables pirates la belle jeune fille.

Un bruit la réveilla. c'était Eïline qui lui disait qu'elle avait peur. Il cligna des yeux puis se redressa doucement dans la nuit. Il attrapa comme il pouvait les épaules de la demoiselle puis la releva pour pouvoir se défaire de son corps. Il s'assit puis se mit debout.

"Je vais pisser" chuchotta t il.

Il se cacha derrière le premier arbre qu'il trouva puis se vida la vessie. Il re monta doucement son pantalon et tenta de retrouver la demoiselle. Où était elle? Il ne la trouvait plus.

"Eïline! Eïline!"

Il continuait de parler à voix basse mais il avait très peur de se retrouver seul dans cette forêt. Il attendit des signes de vie de la jeune fille.

Eïline ne tarda pas à être emportée par le sommeil et elle rêva alors qu'elle était bien au chaud dans son lit avec pleins d'oreillers moelleux. Sa mère venait la border puis son père venait à son tour et enfin son adorable petit frère venait car il avait peur de dormir seul. Elle lui proposait de venir dans son lit et il venait se blottir contre sa soeur qui caressait avec douceur ces cheveux. Elle lui chantait alors une berceuse et les deux enfants s'endormait paisiblement. La jeune fille cligna des yeux et il faisait encore nuit. Elle pensa alors que la nuit était interminable! Eïline avait encore un peu sommeil, elle souhaitait se rendormir et retrouver sa chambre, son lit, son petit frère, la douce chaleur de la couette. Elle voulait dormir pour se réveiller et se dire que tout ça n'avait été qu'un rêve, un long rêve où elle avait fait des bétises mais ca restait un rêve. Joseph aurait été le garçon du péché, celui avait qui elle avait craqué et ce monde aurait été celui qu'elle n'aurait jamais voulu voir.

Justement, elle entendit la voix du jeune homme qui disait qu'il allait pisser. Eïline fit comme si elle n'avait pas entendu et se remit en position pour dormir, voila qu'elle faisait sa paresseuse... Joseph était allé pisser alors qu'Eïline était en train de s'endormir à nouveau. Elle entendit au loin un chuchotement, on l'apellait. Elle vit alors son petit frère qui la réveillait dans son rêve et qui lui demandait de chanter à nouveau la berceuse. La jeune fille souriait à son petit frère et se mettait à chanter.

"Chante" Murmurait-elle dans son sommeil.

La chanson était douce et destinée à endormir les petits enfants.

(bon j'te préviens d'avance j'ai pas beaucoup d'inspi ._.')

Bientôt Eïline fut réveillée par le levé du soleil. La lumière l'aveugla et l'obliga à se retourner pour ouvrir les yeux. Elle se redressa légèrement et sentit le sol légèrement mouillé par l'aube du matin. La jeune femme se laissa tomber et somnola encore un peu lorsqu'elle sentit une main la secouer et une voix lui prier de se reveiller. Eïline était un peu dure au réveil et elle cligna plusieurs fois les yeux pour les ouvrir complètement. Elle le vit partir et se redressa une nouvelle fois, s'étirant. La jeune femme se mit à quattres pattes pour s'approcher de la rivière. Elle s'appréta à se mouiller le visage lorsqu'elle remarqua ses cheveux quelque peu.. décoiffés! Elle qui avait l'habitude d'être toujours impeccable était affreusement génée.

Elle s'empressa de se mouiller le visage ainsi que les cheveux. Elle se les essora et se sentit aussi rafraichit et beaucoup mieux. La nuit avait été certes mouvementée mais heuresement il ne s'était rien passé entre le jeune homme et elle et elle avait pu assez dormir. Elle retourna s'assoir devant le feu de camp éteint où il ne restait que des cendres lorsque Joseph arriva avec des petits fruits rouges. Elle le regarda puis son regard glissa sur les fruits.

"Qu'est ce que c'est?" Demanda t-elle curieusement

Elle prit la feuille dans ses mains et s'approchant elle recconnut des groseilles. Eïline, contente qui est trouvé un encas, avala avec plaisir les minces fruits. Elle posa la feuille sur le sol et se leva, s'étirant. Elle épousseta sa robe et remarqua qu'elle était assez humide mais elle n'avait pas vraiment d'autre choix cependant elle se sentait un peu 'sale' et mourrait d'envie de prendre une douche... Elle réfléchit longuement et finalement elle se tourna vers Joseph.

"Est-ce que tu pourrais.. te retourner et t'éloigner un peu? J'aimerais me laver.." Dit-elle avec les joues rosées malgré elle.

(ben écoute ça va... pour quelqu'un qui a pas d'inspi... par contre j'ai pas trop d'inspi non plus...)

Joe vit la demoiselle se réveiller doucement. Il ne prêta pas trop attention à elle avant qu'elle ne lui pose une question sur les fruits qu'il venait de ramasser. Il regardait en fait les environs en se demandant où pouvait bien être l'endroit d'où ils venaient. Il ne reconnaissait que peu les environs et pensait sincèrement qu'il pourrait revenir pour revoir un peu cet endroit magnifique où se trouvait le lac. Il se sentait soudain l'âme d'un voyageur écolo. Il ne svait pas bien pourquoi mais cet endroit était tellement bien, tellement... vert... Ce fut Eïline qui le tira de ses pensées en lui demandant ce que c'était que ces fruits. Il répondit lentement et avec pas mal de détachement en jetant juste un regard vers la demoiselle.

"Des groseilles..."

Il la vit manger du coin de l'oeil mais il ne cherchait pas vraiment à l'observait. Elle était gentille et d'une grande beauté. Même sie elle avait un caractère trop changeant, il l'aimait bien et il avait peur de ses espèces de sauts d'humeur et il tentait de ne pas trop faire attention à elle. il n'était pas attiré pour autant mais il l'imaginait tout le temps en train de venir vers lui comme une chienne en chaleur. C'est de ça qu'il avait peur en fait. Etre un objet entre les mains d'une furie lunatique, ça ne lui plaisait pas trop... Il se retira sans dire un mot lorsqu'elle demanda à être seule.

Il chercha un peu plus loin un arbre pour s'y calé suffisemment bien pour profiter de cette douce matinée qui annonçait un nouveau jour bien meilleur que le précédent. Il s'installa confortablement contre un pin puis ferma les yeux en esquissant un sourire heureux. Il savoura cet instant si bien qu'il finit par s'endormir. Oh pas longtemps mais suffisemment pour être réveillé par les grognement d'un petit marcassin au poil brun et brillant. il était mignon malgré le fait qu'il fut un bébé sanglier. Il poussait des petits cris d'enfant perdu. Joseph se pencha un peu et approcha ses mains du museau de l'animal. Il lui lécha vigoureusement. Joe sourit doucement puis le caressa.

"allez, file! Va voir ta mère..." murmura-t-il en reposant son dos sur le tronc du pin.

Mais le marcassin continuait de lui lécher la main. En voyant qu'il ne voulait plus de lui, il avança tout près de son arbre et frotta son museau sur le bras du jeune homme.

"Bon, tu vas ma lacher oui..."

Mais il ne voulait cesser s'étant trop attacher à Joseph. Celui ci, le prit dans ses mains puis se releva en se dirigeant vers le ruisseau. Il pensait sincèrement que la demosielle aurait finie de se laver et il alla la voir en lachant vigoureusement:

"Hé Eïline, ce sanglier veut pas me lacher..."

(euuh tu choisie si tu veux avoir finie ou pas ta toilette... XD en fait j'ai la flemme de continuer mouhahahahah)

(Ho, tu t'es inspiré d'un petit sanglier! ... si c'est pas mignon.. On va se faire bouffer... --')

Eïline le regarda s'éloigner et soupira rassurée de elle ne savait quoi. Peut être pensait-elle qu'il ferait le voyeur, déja que la situation lui déplaisait, n'importe qui aurait put venir mais elle avait besoin de se laver pour se sentir mieux. La jeune femme entra dans le ruisseau et s'y accroupit après s'être complètement dévetue. Sa peau immaculée et sans imperfection se glissa sous l'eau limpide et transparente du petit ruisseau. L'eau était fraiche et la jeune femme frissonna mais elle se mouilla tout le corps puis se sécha avec des plantes et le soleil eut vite fait de la réchauffer. Entre temps elle avait entendu la voix de Joseph plus loin qui semblait parler tout seul. Elle s'empressa de se rhabiller de peur qu'il ne s'agisse d'un passant et s'essora les cheveux. Elle était en train de terminer sa toilette et elle se peignait les cheveux assise sur un bout de bois. Elle glissait méticuleusement ses doigts fins dans sa chevelure courte et fine. Complètement concentrée sur ce qu'elle faisait la jeune femme tourna la tête surprise vers les pas qu'elle avait entendu. Là elle vit Joseph avec un petit animal ressemblant fortement à un marcassin dans les bras.

Tout d'abord elle haussa un sourcil et hésita à se penser pour vérifier qu'elle ne délirait pas. Elle s'appréta à poser une question lui brûlant les lèvres lorsque Joseph y répondit sans même qu'elle n'eut à parler. Sa phrase était si enfantine qu'elle eut le don de la faire rire. Qui l'eut crut... Mais Eïline riait bien, non en fait, elle se foutait totalement de la gueule de ce cher Joseph (xD) qui se retrouvait piéger avec un bébé sanglier dans les bras.

"Mais enfin lâche cette pauvre bête!" Dit-elle entre deux rires.

Eïline fit comme si elle ne l'avait pas vu car cela l'avait trop amusé. Elle avait l'impression qu'il venait la voir comme si il venait voir sa mère alors qu'on l'embetait. Et puis quoi encore? Eïline était tout sauf une mère. Elle leva de petits yeux rieurs vers le jeune homme lorsque son sourire s'effaca brusquement. La jeune femme se leva et fit quelques pas en arrière, sa main tendue vers Joseph, non derrière lui. Elle semblait très.. très effrayées.

"Les..les par..!"

Eïline regardait ce spectacle un peu exaspérée. Ce qu'il pouvait être enfantin et puéril, elle persistait à penser qu'il n'était pas du tout son genre d'homme et qu'elle devait oublier ce qu'il s'était passé la veille pour au moins se rattraper avec un homme qui lui plaise vraiment! La jeune femme soupira devant l'attitude enfantine du jeune homme lorsque biensur les parents du petit sanglier déboulèrent. Et ils n'avaient pas l'air de venir demander poliement leur petit... Eïline qui n'était pas visée fut tirée par la robe par Joseph et poussa un cris de surprise. Les voila maintenant tous les deux à courir à vive allure pour éviter un massacre, massacre qu'Eïline aurait fait tout de seule sur Joseph si jamais il lui arrivait quelque chose.

"C'est le petit humf qu'ils veulent! humf Laisses leur le petit et ils nous laisserons Joseph!!" Dit-elle en courant.

La jeune femme se demandait bien ce qui se passait dans sa tête mais certainement pas quelque chose de bien censé. Elle tourna la tête brèvement pour voir où en était les sangliers lorsqu'elle trébucha sur un tronc d'arbre et perdit l'équilibre pour tomber au sol dans un sursaut de surprise. Sa robe était à nouveau toute tâchée de terre ainsi que son visage mais pire, elle entendit s'approcher dangeresement les pas des sangliers. Ceux ci en voyant Eïline au sol poussèrent un grognement qui ressemblait à celui d'une victoire. La jeune femme en voyant ça poussa un cris de peur et se couvrit la tête avec son bras, attendant le choc.